TAMBACOUNDA : RENCONTRE REGIONALE SUR LA GESTION DES MIGRANTS DE RETOUR ET SUR LES VBG

 L’atelier de formation des acteurs de protection en santé mentale, appui

Psychosocial et sur les Violences Basées sur le Genre (VBG)des départements de Bakel et deGoudiry, s’est tenu les mercredi 09 et le jeudi 10 décembre 2020 à partir de 09 h 30mn à la Salle de Conférence de l’hôtel « le virage » de Tambacounda, sous la présidence  effective du gouverneur de région M. Oumar Mamadou Baldé.

 Ladite rencontre est organisée dans le cadre du pool régional « Migration et mobilité Humaine».

L’atelier de formation concernait 100 acteurs de protection des 4 départements de Tambacounda (agents des forces de défenses et de sécurité, CDPE, agents du Ministère de la santé et de l’action sociale, agents du Ministère du Développement communautaire et de l’équité sociale et territoriale, agents du CAOSP, de l’Education Nationale …).

La formation avait comme objectif le renforcement des capacités des acteurs sociaux de protection qui interviennent dans les communautés de la région de Tambacounda et de Kolda. Elle était axée sur les concepts de bases des troubles mentaux et psychosociaux qui sont développés à l’issue de l’expérience migratoire et les techniques d’identification et de prise en charge psychosociale des personnes en détresse psychologique, ainsi que les Violences Basées sur le Genre (VBG).

 

Il faut préciser que 5 modules seront traités à savoir :

-      « le phénomène migratoire et les vulnérabilités des migrants » : le module propose de sensibiliser les participants au phénomène migratoire en Afrique de l’Ouest, les vulnérabilités et besoins psychosociaux spécifiques des migrants de retour.

-      « sensibilisation sur le bien-être psychosocial et les troubles mentaux » : ce module fournira aux participants les compétences nécessaires pour pouvoir sensibiliser les communautés sur le sujet des troubles psychosociaux et mentaux ‘réactions psychologiques normales et anormales, les traumas, etc..).

-      « Identification des personnes en détresse psychologique » : ce module fournira aux participants les outils pour pouvoir faire le dépistage des symptômes et identification des cas.

-      « Prise en charge psychosociale de base » : le module proposera les outils pour réaliser la prise en charge des cas.

-      « Les concepts de base sur les VBG » : les types de VBG, les facteurs, causes et conséquences de ce phénomène, les besoins des survivant(e)s de VBG et la classification.

Cet atelier organisé par l’ONG COOPI à travers son programme Sécurité, soutien et solutions vise à protéger les migrants de retour par le renforcement de capacités des acteurs locaux de la protection, pour obtenir des effets positifs sur la prise en charge des migrants, sur le long terme. Autrement dit, ce projet entend permettre aux émigrés de retour aux pays d’avoir accès à un processus d’autonomisation, dûment identifié et organisé, susceptible de renforcer leur capacité de choix et de projection dans l’avenir, dans la conscience de leur propre potentiel et des possibilités qui s’offrent à eux.

Il était donc important que les différents services d’accueil et des partenaires soient en mesure d’appréhender la complexité de chaque bénéficiaire, d’en identifier les besoins, les attentes, les caractéristiques et l’histoire de vie.

Voilà, en résumé, la quintessence de la session de formation des acteurs de 1ères lignes.

Au demeurant, l’administration du Test post-formation révélera des failles dans le dispositif de veille et d’alerte sur les VBG et sur la prise en charge psychosociale des migrants de retour et victimes de VBG dans les différents départements. D’où l’appel pressant du consultant M. Habib Ndiaye sur la nécessité absolue de travailler en réseau pour une bonne prise en charge des migrants de retour et un bon accompagnement des victimes de VBG.

A la clôture  de l’atelier, des recommandations fortes seront dites pour un travail synergique (coopératif, associatif) de tous les acteurs à la base en vue d’un résultat commun accru.

 

Journée de dialogue territorial entre le Conseil Départemental de Bakel et le collectif des chefs de village de l’arrondissement de Moudery

Une belle rencontre a eu lieu ce lundi matin 23 novembre 2020 à 11 heures, dans la salle de délibération du conseil entre M.  Ibrahima  Diallo dit Demba KA,  président du conseil départemental de Bakel et le collectif des chefs de villages de l’arrondissement de Moudery, des acteurs clés territoriaux, dans un premier temps, avant de rencontrer les autres chefs de villages des arrondissements de Bélé et de kéniéba.

Au menu des discussions, Il s'agissait de faire  le point sur l’état des réalisations effectuées ou en cours par le conseil ; les problèmes de l’accessibilité aux infrastructures socio-économiques de bases ; la question de la rémunération des chefs de villages ; l’emploi des jeunes pour limiter l’exode massif de ces derniers dans les centres villes et l’immigration clandestine ; la poursuite des mesures barrières contre la pandémie du COVID-19… c’était une journée de dialogue territorial initiée par le président pour faire le point sur l’ensemble des préoccupations et au besoin porter le plaidoyer des villages auprès des pouvoirs publics.

A l’entame de son speech, le président après avoir remercié et magnifié la présence du collectif a évoqué ses missions et compétences  et les nombreuses réalisations que le conseil a eu à réaliser depuis son installation le 19 juillet 2014, sur fonds propres, mais aussi avec  les programmes de l’Etat.

Cet exercice, dira le président, entre dans la vision  du président de la République M. Macky Sall qui voudrait une reddition des comptes à tous les niveaux dans l’administration.  Donc c’est tout à fait normal qu’à leur niveau qu’il puisse rendre compte aux populations de  leurs actions depuis leur installation.

Le président après avoir égrené les nombreuses réalisations de son institution sur l’ensemble de ses domaines de compétences, a rappelé aussi  les réalisations du président de la république dans le département à travers les programmes (comme Promo Ville, PUDC, PACASEN, PUMA..) depuis son accession à la magistrature suprême. Des programmes qui ont fini de  donner un visage attrayant et valorisant au terroir de Bakel.

 Un vrai changement  donc de paradigmes opéré par Macky Sall  dans sa politique de gestion  des affaires publiques, avec un souci d’équité dans la gestion par une gouvernance inclusive et participative, dira le président KA.

Pour les nombreuses plaintes et doléances posées par les participants, le président KA a promis de prendre en compte dans son prochain budget des reproches entrant dans ses compétences et de faire le plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour une solution définitive des problèmes comme l’accès à l’eau potable pour tous, l’électrification rapide des zones non encore électrifiées, le bitumage des axes Bakel – Moudery ; Bakel- Ballou ; le rattachement des axes à la route Nationale ; la fixation des jeunes dans leur terroir par des programmes et projets porteurs d’avenir ; la vente de la destination Bakel pour relancer le tourisme ; la modernisation de l’agriculture ; la généralisation du programme national d’éducation de base des  jeunes et des adultes dans les langues du terroir ; la construction et la modernisation  de collèges et de lycées ; la construction et la modernisation des centres de santé à défaut de construire un hôpital de niveau 1.

Après un échange fructueux sur l’ensemble des préoccupations du département, l’assistance visionnera un film documentaire réalisé par le conseil départemental pour  son" marketing du territoire" dans l’optique de vendre la destination Bakel.

Les participants  ont vivement salué  ce débat d'idées et ont chaleureusement remercié le président KA. Ils lui ont promis leurs soutiens et leurs engagements patriotiques pour la réalisation magnifique de cette entreprise grandiose, qui est la reconstruction du département.

Cette première journée de dialogue, initiée par le conseil départemental de Bakel, constitue le point de départ d'un trait d'union entre le Gadiaga et le Boundou, dans un climat de coopération mutuelle et de citoyenneté.

Nous osons simplement espérer  que ce dialogue direct, entre le conseil départemental et les chefs de villages, acteurs clés du développement territorial, sur une série de rencontres au programme, augurera des lendemains meilleurs.

  la journée de partages et d'échanges  a pris fin vers 16 heures . 

 

 

 

Bakel : le CCA au stade municipal pour une sensibilisation de grande envergure

Le Centre Conseil Ado (CCA) de Bakel a profité de la demi-finale du Tournoi Inter-quartiers organisé par le Conseil Communal de la Jeunesse, ce samedi 21 novembre 2020 à partir de 17 heures au Stade Municipal pour délivrer son message  à l’endroit de la jeunesse.

  L’objectif visé à travers cette participation remarquable était de sensibiliser, d’informer,  de communiquer  et de communier avec les jeunes, surtout les garçons pour la protection des jeunes filles.

Sous la houlette de M.  Mouhamed Diagne, Coordinateur du CCA, accompagné de son staff et des clubs de jeunes filles, la délégation  sera vivement accueillie à leur entrée dans l’stade aux cris de « touche pas à ma sœur ! ».

Ce sera une opportunité au  Coordinateur du CCA et les jeunes pour livrer  des messages en Poular (par Mlle  Dieynaba Keita), en Soninké (par Mlle Fatoumata Séméga) et en Wolof puis en Français par M. Diagne lui-même.

 

Ensuite les slogans comme : « Ma virginité est mon cadeau de mariage ! » « Non aux grossesses précoces ! » « Non aux violences faites aux femmes ! » « Touche pas à ma sœur ! »,  seront scandés par les jeunes devant un public surchauffé à bloc par l’enjeu du match. Ce public  répétera à l’unisson ces slogans délivrés par les jeunes du CCA.

Une belle occasion  donc pour le Centre Conseil Ado (CCA) de Bakel qui a su joindre  l’utile à l’agréable en  parvenant à sensibiliser  dans ce Stade  plein à craquer pour la protection des jeunes filles.

M. Diagne, visiblement satisfait, promet de rééditer pareille sortie à chaque fois que l’occasion se présentera pour faire reculer les violences faites aux filles et aux garçons  et tous leurs corollaires  dans cette partie du Sénégal.